OSSAU - FACE NORD PAR LA FOURCHE : Retour aux sources du Pyrénéisme
Première ascension réalisée par Brulle, d'Astorg, Célestin Passet et Bernat-Salles en 1896, des noms étroitement liés à la riche histoire du Pyrénéisme.
Nous avions donc décidé avec Boris de faire un tour dans le passé en cette journée de juillet 2020, un tour dans les fondements de notre pratique.
Aujourd'hui devenue une classique de la face Nord de l'Ossau, il devait en être tout autrement il y a de cela 125 ans lorsque les premiers ascensionnistes se retrouvèrent au pied de cette imposante face.
Quel cran et quelle audace fallait il en ces temps pour se jeter dans cet inconnu minéral et vertical armé d'une corde en chanvre grossièrement attachée autour de la taille !
C'est finalement un superbe itinéraire qui en découlera, qui louvoie à travers les difficultés et traverse d'Est en Ouest cette large paroi.
Il ne fait pas vraiment beau en ce mercredi matin à Bious Artigues.
La météo semble cependant favorable à une ouverture dans la journée, les nuages devraient se dissiper au fils des heures, et au moins, nous serons tranquille dans l'austérité de la face Nord !
Nous remontons le sauvage vallon de Moundelhs jusqu'à la brèche des Autrichiens.
Au passage, nous avons la chance de croiser un troupeau d'une quarantaine d'isards de tout âges, incroyable de les voir aussi nombreux !
Une légère bruine nous accueille au pied de la première longueur, celle ci, malgré un temps plus que maussade semble de courte durée et nous décidons quand même de continuer, le rocher séchant assez vite.
Le nuage décida finalement de nous accompagner toute la journée et nous laissera seulement 15min de répit au sommet du Grand Pic, avant de nous recroquer.
Nous avons choisi de traverser par les vires de l'Embarradère afin de rallonger un peu l'ascension, et de ne pas sortir directement par la classique qui ramène sur le rein de Pombie.
Ce petit écart doit rajouter 1h à la sortie classique, mais offre un point de vue sur le Petit Pic et le Pilier de l'embarradère à couper le souffle.
Amateur de quiétude, de course facile techniquement, et amoureux de l'Ossau, foncez !
Sans jamais être difficile, cette course demande une gestion de la corde efficace pour s'assure convenablement sur toute sa longueur, aucune longueur ne dépasse le 4, le tout dans une ambiance impressionnante.
Des cairns se trouvent ici et là pour faciliter la recherche d'itinéraire, un gros gendarme doit s'éviter par la gauche à mi course, de toute façon si ça devient raide c'est que ça n'est pas là.
Nous avions donc décidé avec Boris de faire un tour dans le passé en cette journée de juillet 2020, un tour dans les fondements de notre pratique.
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| La face Nord vu du cirque des Moundelhs |
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| Réflexions et hésitations bucolique ... |
Aujourd'hui devenue une classique de la face Nord de l'Ossau, il devait en être tout autrement il y a de cela 125 ans lorsque les premiers ascensionnistes se retrouvèrent au pied de cette imposante face.
Quel cran et quelle audace fallait il en ces temps pour se jeter dans cet inconnu minéral et vertical armé d'une corde en chanvre grossièrement attachée autour de la taille !
C'est finalement un superbe itinéraire qui en découlera, qui louvoie à travers les difficultés et traverse d'Est en Ouest cette large paroi.
Il ne fait pas vraiment beau en ce mercredi matin à Bious Artigues.
La météo semble cependant favorable à une ouverture dans la journée, les nuages devraient se dissiper au fils des heures, et au moins, nous serons tranquille dans l'austérité de la face Nord !
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| Les nuages ne sont pas beaux... |
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| Le gendarme intermédiaire s'apprête à se faire croquer par le brouillard |
Nous remontons le sauvage vallon de Moundelhs jusqu'à la brèche des Autrichiens.
Au passage, nous avons la chance de croiser un troupeau d'une quarantaine d'isards de tout âges, incroyable de les voir aussi nombreux !
Une légère bruine nous accueille au pied de la première longueur, celle ci, malgré un temps plus que maussade semble de courte durée et nous décidons quand même de continuer, le rocher séchant assez vite.
Le nuage décida finalement de nous accompagner toute la journée et nous laissera seulement 15min de répit au sommet du Grand Pic, avant de nous recroquer.
Nous avons choisi de traverser par les vires de l'Embarradère afin de rallonger un peu l'ascension, et de ne pas sortir directement par la classique qui ramène sur le rein de Pombie.
Ce petit écart doit rajouter 1h à la sortie classique, mais offre un point de vue sur le Petit Pic et le Pilier de l'embarradère à couper le souffle.
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| Dans le début de la vire de l'embarradère |
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| Au milieu de la face nord, un arc en ciel sur le lac de Bious |
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| 3 poches plastiques avec une corde dans chacune d'elle à proximité de la fourche .. Étrange ! |
Amateur de quiétude, de course facile techniquement, et amoureux de l'Ossau, foncez !
Sans jamais être difficile, cette course demande une gestion de la corde efficace pour s'assure convenablement sur toute sa longueur, aucune longueur ne dépasse le 4, le tout dans une ambiance impressionnante.
Des cairns se trouvent ici et là pour faciliter la recherche d'itinéraire, un gros gendarme doit s'éviter par la gauche à mi course, de toute façon si ça devient raide c'est que ça n'est pas là.
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| Chouette vue sur le Petit Pic dans la remontée au Grand |
Nous finirons la journée heureux comme des gosses et seuls au sommet de l'Ossau un 15 juillet, chose assez rare pour être mentionnée !
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