GÉORGIE - PETIT CAUCASE : A nous les volcans !

         Il est 15h, nous sortons enfin de ce brouillard bien trop compact.

C'était un coup de poker au départ et nous avons gagné.
Nous voila donc au beau milieu de la Géorgie sur le plus haut volcan du petit Caucase à 3300m d'altitude avec un soleil radieux et une mer de nuage à perte de vue.

Nous sommes aux anges et laissons éclater notre joie, nous sommes cinq amis, seuls au sommet du Didi Abuli avec une descente magique en perspective
...

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Revenons brièvement en arrière. 

Notre seule et unique mésaventure se trouvera sur le sol français à Toulouse.
En effet les bouteilles de gaz de nos sacs Airbag nous furent retirés par un demeuré douanier persuadé que ces bonbonnes de gaz n'avaient rien à faire dans un avion.

Nous serions donc les premiers à voyager avec des sacs Airbag ?!

Après de multiples tentatives de récupération de nos bonbonnes nous nous rendons compte qu'il serait plus facile de négocier avec un réacteur de Boeing 747 et faisons donc un dernier adieu à notre gaz si précieux.

Après quelques heures de vol, une escale à Istanbul et un bref survol de l'Europe nous atterrissons à Tbilissi, la belle capitale Géorgienne.
Un semblant de conversation et de compréhension avec Mamuka notre représentant du rental car et nous filons tout droit pour le petit village d'Akhalkalaki situé en frontière avec l'Arménie.

Il est 8h du matin, 3h que nous roulons, il ne fait pas vraiment beau mais nous voyons enfin la silhouette du Didi Abuli se dresser fièrement au loin.

Voilà donc pourquoi nous sommes là.

A bord de notre 4*4 Pajero XXL sauce Américaine on voudrait pas dépayser Robin trop brutalement nous contemplons ce volcan avec ses pentes taillées pour le bon ski.

Pas un mot, la beauté des lieux nous fascine, nous nous imaginons déjà dans une de ces combes remplie de sucre glacé.

Ambiance "steppe mongole"

L'abuli domine le village d'Akhalkalaki

Après avoir erré une après midi dans les rues d'Akhalkalaki il est temps pour nous de chausser les skis et de goûter la poudre Géorgienne. 

A savoir : Lorsqu'un russe qui semble être un ancien membre du KGB vous dit "PILL PILL" en mimant une seringue dans le cou, pas d'inquiétude, cela signifie qu'il vous invite à l'apéro ... 

Serguei et Dimitrov négocient les Timberlands

Flo prend ses repères en forêt

On en parle de ton bâton Jéjé ?

Nous profitons du créneau de beau temps qui s'offre à nous pour aller nous balader sur le Didi Abuli et le Didi Samsari, les deux plus hauts volcans du Petit Caucase, respectivement 3300m et 3284m. 

Ce fut deux journées exceptionnelles, le ski sur ces pentes volcaniques est incroyable, l'accueil des villageois qui se trouve au pied l'est encore plus ... 
Deux journées qui resteront gravées à jamais dans nos petites têtes c'est certain.

Le premier jour nous rejoignons presque sans encombre le village d'Abuli, au pied du sommet éponyme.

Alors que nous nous baladons dans ce petit village de bergers arméniens, ils nous semblent reconnaître un visage ...
Oui c'est bien lui, c'est Maxim qui avait si gentiment accueilli Peio et Annabel 2 ans plus tôt !

Pas si difficile de le reconnaître, le bonhomme fait 4m ...

Pas le temps d'expliquer qui nous sommes et ce que nous faisons la que nous nous retrouvons assis à table dans leur petite maison.

Entre deux bras de fer dont nos biceps se souviennent encore, pas vrai Robin, Maxim prend le temps de nous dessiner l'itinéraire le plus évident pour atteindre la cime de l'Abuli.

Pendant ce temps Sonia nous prépare de quoi tenir 7 mois en autarcie au sommet du Didi Abuli, et des petits verres de vodka qui vont bien avant de partir..

Une hospitalité et une gentillesse inimaginables.

Non il ne danse pas .. Il s'agit plûtot d'un jeu de force Géorgien
 où Flo a sacrément perdu

Robin file vers le sommet, sont fort ces Ricains - Chamoniard..

L'arête sommital de l'Abuli

Alors que nous sommes au 1/4 de l'ascension de ce beau sommet, nous entendons des cris qui viennent du village (pourtant très loin), nous comprenons que Maxim n'est pas content.

En effet nous n'avons pas suivi l'itinéraire qu'il nous avait conseillé à la lettre.

Nous rétablissons rapidement le tir, l'idée de voir Maxim énervé ne nous enchantant pas vraiment ...

Bobo s'en met plein les narines dans une belle combe

Soit on est tous des criquets,
 soit il est vraiment très gaillard ce Maxim ..

Maxim et Sonia prennent des nouvelles 
d'Annabel, Peio, et toutes leurs équipes

Le Didi Abuli se dévoile enfin,
il est l'heure de partir

Sonia inquiète de nous voir partir la haut, 
guette notre retour 

Boris et Maxim en plein échange

Le lendemain nous décidons de partir pour le Didi Samsari plus au Nord.

Une bonne heure de piste nous mène au petit village de Samsari.
C'est encore une fois une grosse surprise pour les villageois de voir débarquer 5 occidentaux ski au pied.

Cette fois ci pas le temps de s'attarder dans le village, il nous faut filer vers le Samsari au plus vite car nous avons un peu trop traîné sur le réveil ce matin.
Nous verrons bien ce soir si nous pouvons partager des moments avec eux.

Les chiens-(ours?) du village nous font partir allure Pierra Menta en direction du Samsari, faudra penser à les éviter au retour ceux la ...
L'ascension de ce sommet par une belle arête s'avère très esthétique, nous sommes une nouvelle fois surpris par la beauté des paysages.

Y'a aussi des petits chiens sympas là bas 

Made in URSS

Au fond la chaîne du Grand Caucase,
au second plan le Samsari

Jéjé n'en a pas fini avec le plat

Bobo se fait plaisir dans les belles pales du Samsari

Victor et Boris s'approchent du sommet

...?! 

De retour au village, pas moyen d'éviter les chiens et ils semblent plus agressif que le matin.

Alors que la situation devient sacrément problématique, un petit villageois pas plus haut que les bulldogs cours vers nous et nous demande de lui donner un de nos bâtons... 

Ni une ni deux, le petit X-Men fonce vers les chiens bâton en avant prêt à en découdre.
La réaction des chiens fut sans appel, un retour à la maison immédiat sans faire de vagues.

Notre virilité en prend elle un coup ? Absolument.

Le papa de ce petit mec, posté devant chez lui, nous invite aussitôt à rentrer chez lui partager un moment avec sa famille.

Nous passons un excellent moment avec cette petite famille.
L'hospitalité Arménienne se vérifie une nouvelle fois.

Le sauveteur en question, Galo

Son papa qui nous a gentiment accueilli, Calo

Souvenir avec nos hôtes Arméniens,
 merci beaucoup ! 

Après avoir fêté ces 2 belles journées, il est l'heure pour nous de partir plus au Nord dans le secteur de Bakuriani.

C'est qu'on commencerait à y prendre gout ...

Bakuriani est la seule station de ski du petit Caucase, bien moins fréquentée que ses grandes sœurs plus au Nord, elle possède un excellent domaine hors piste lorsque les conditions sont là.
Domaine qui soit dit en passant ne sera jamais tracé car les locaux ne sortiraient pour rien au monde des pistes !

Malgré un enneigement assez maigre pour la saison, nous trouvons quelques combes restées froides et pouvons lâcher les chiens (nooooooooooooooooooooooooooon pas les chiens !!!)

Nous en profitons pour gravir des sommets non loin de la station, le ski en sud y sera excellent.

Combe ventée au alentours de la station

Jerem se la joue Candide

Poz'Pipi

Bobo se fait plaisir surveillé par nos guidos

Victor se fait plaisir dans un des canyons de la station

Gorgodze, notre guide local pas bien bavard

Nous finissons notre séjour par une dernière journée de rêve dans les pentes sud du Sakvelomsta (2816m) avec une vue imprenable sur le Samsari et l'Abuli.

Robin enclenche le mode "carte postale" sur fond d'Abuli

Télésiège avec vue 

Profitez des derniers moments Géorgiens ..

Bobo en finit avec la montée

 Même si les possibilités de bon ski sont infinies et qu'il en faudrait plus pour rassasier tout ces affamés, nous sommes tous d'accord pour consacrer une soirée et une journée à Tbilissi.

Il n'y aura ici aucun commentaire sur la soirée à Tbilissi ... mais il faut savoir que ça vaut vraiment le coup !

Et qu'a 1 euros la bière il vaut mieux rester aux aguets ...

Malgré notre soirée quelque peu animée nous nous levons tôt pour pleinement profiter de la journée. 

Cela en valait la peine, la capitale Géorgienne est une très belle ville moderne et animée.

Paisible ruelle de la capitale

La palais royale qui domine la ville

Les œufs qui mènent au parc de Mtsiminda

Il est maintenant l'heure pour nous de retourner à l'aéroport de Tbilissi, et, une fois n'est pas coutume, ne pas fermer l’œil de la nuit...

Un trip ski parfait avec une équipe au top dans un pays où l'accueil et la bonne humeur semblent être inscrits à jamais dans le patrimoine génétique. 

Pas évident de trouver les mots pour qualifier cette semaine, alors on terminera très simplement par un merci beaucoup et à très vite.

DAVAI !